Pascale MISSOUD
Auteur le Bon Guide
Palmiers et bambous, yuccas et séquoias, cèdres du Liban et cactus... Non, vous n'êtes pas dans un pays exotique mais bien à Pau, préfecture des Pyrénées-Atlantiques, sur les berges du Gave et au pied de cette chaîne dont on admire les sommets coiffés de neige depuis le centre-ville. Avec 80 m² d'espaces verts par habitant, Pau figure parmi les villes européennes les plus dotées en la matière. 20% de son territoire entre bois et jardins, parcs et forêts permettent aux palois de respirer la chlorophylle à pleins poumons !
La ville de naissance d'Henri IV, roi de France et de Navarre, premier de la lignée des Bourbons déroule une architecture des plus variées, du Moyen Âge à la Renaissance, promenade phare pour tout visiteur qui se respecte. Mais son autre fierté, Pau la trouve dans son non moins légendaire boulevard des Pyrénées. À la suite d'une de ses visites, Napoléon Bonaparte souhaite moderniser la ville et créer une artère vitrine. Deux siècles plus tard, cette promenade des Anglais paloise, longue de près de 2 km, et surtout ouverte sur la chaîne montagneuse, fait toujours la fierté de ses habitants.
Peut-être moins connu, le quartier de Trespoey vaut le détour. On y trouve une des grandes villas basco-anglaises. Anglaises ? Oui, car au XIXème siècle, un médecin écossais, Alexander Taylor recommanda chaudement la destination en cure hivernale. Les Anglais tombent amoureux du lieu, y créent le premier golf européen, installent un club de chasse et organisent des courses hippiques.
Des musées, Pau n'en compte pas des pelletés, mais ils sont plutôt de qualité. Outre celui du château, bien sûr, et naturellement le musée des Beaux-Arts, on peut s'arrêter au musée Bernadotte, ce soldat, compagnon d'armes de Bonaparte devenu roi de Suède ! L'occasion de découvrir une authentique maison béarnaise. Rien à voir avec l'ancienne caserne homonyme qui trône sur la place de Verdun : la légende prête à l'impressionnante bâtisse 365 fenêtres. Elle ne se visite pas ? Alors on passe au passionnant musée des Parachutistes.
Il faut prendre la voiture ensuite pour aller savourer le musée de la confiture à Uzos, à 10 minutes de là. 20 minutes de plus et à vous le musée du Foie Gras. Allez, encore 10 minutes de route, et vous découvrirez… le musée du béret !
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Une demeure des années 1930 abrite jalousement une intéressante collection des écoles italiennes, hollandaises, flamandes et françaises du XVIème au XXème siècle. À noter : quelques toiles de maîtres comme Degas, Le Greco, Rubens ou Fantin-L...
Il présente l'histoire des troupes aéroportées françaises à travers des objets, des uniformes, des véhicules. Didactique, il propose aussi une version ludique pour les enfants, sous forme de jeu de piste éducatif.