Lara BRUTINOT
Auteur le Bon Guide
À l'extrémité sud de la Bourgogne, entre le massif des Alpes d'un côté, et celui des monts du Beaujolais de l'autre, Mâcon s'est développée en lien étroit avec la Saône. Ce sont les Eduens, peuple de la Gaule celtique d'entre Loire et Saône, qui la fondèrent et la firent grandir au rythme du commerce qu'ils y exerçaient. Mâcon s'appelait alors Matiscone et était un carrefour important entre Rome et le reste de la Gaule, haut lieu de prélèvements douaniers sur les denrées échangées. Le Moyen Âge a confirmé ce rôle, doté la ville de murailles pour la protéger et d'églises, couvents et monastères. Au XVIème siècle les protestants prennent de l'influence dans la communauté des bourgeois et commerçants, et la ville connaît les troubles de l'époque entre catholiques et huguenots.
De toutes ces années, on peut retrouver encore quelques beaux spécimens – éléments phares du patrimoine historique et culturel, comme la Maison de Bois, ou le Musée des Ursulines, le Musée Lamartine. Le poète est natif du lieu et sa silhouette, sa mémoire, habitent fort la ville encore. Les deux tours de la cathédrale du Vieux Saint Vincent, elles, donnent à la ville un profil reconnaissable depuis des kilomètres à l'horizon. Il faut aller y voir le portail roman, probablement réalisé au XIIème siècle par l'atelier de celui qui réalisa aussi la majorité des sculptures de l'abbatiale de Cluny, et qui est originaire d'Avenas, un village voisin du Beaujolais. Le pont Saint-Laurent, lui, date du XIème siècle, et malgré quelques modifications postérieures, il garde une âme tenace – on imagine sans peine les navires y stationnant le temps d'acquitter les péages et décharger leurs cargaisons.
Dès que le soleil de l'été vient chauffer les toits de tuiles rouges, on ressent à Mâcon une atmosphère toute méridionale, dans le dédale des ruelles du centre-ville jusqu'aux quais de la Saône, bordés de grands arbres où il fait bon prendre l'ombre. Le soir, la musique bat son plein dans les divers estaminets – du bar minuscule aux grandes brasseries animées, tout le monde est en terrasse, jusqu'à tard dans la nuit. Une oasis festive en val de Saône. En étant un tant soit peu sportif, on peut prolonger le plaisir fluvial en louant un vélo et en suivant la Voie verte, jusqu'à Tournus par exemple, vers le sud, ou bien vers le nord : les paysages sont beaux, le terrain sans grand dénivelé, et le patrimoine en chemin toujours splendide !
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Nouvelle formule pour Le Carafé avec son nouveau propriétaire et chef, Damien Blaszczyk : des vins toujours, et une carte réduite, autour d'un choix de 3 entrées, 3 plats, 3 desserts – qui changent toutes les semaines. Selon la météo, vous p...
Sur les quais de Saône, l'adresse est avant tout conviviale et animée – hiver comme été. La carte est courte mais adaptée à toutes les envies, présentée avec moult couleurs et graphiques mis en scène. Salade de saison, jambon persillé ou ...
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Ils sont toujours assez animés, en été en particulier : les quais de Saône sont l'endroit où venir boire un verre à Mâcon, en terrasse et en plein air – malgré le passage des voitures. Et pour avoir un plus bel aperçu de la ville, il faut...
Il a pris place dans l'ancien Hôtel de Sénecé, un beau bâtiment de l'époque de la Régence, pour présenter des collections liées à l'histoire du poète, qui était aussi député de Mâcon, président de l'Académie. Né à Mâcon, il recueil...
Le musée est installé dans un ancien couvent du XVIIème siècle – un bâtiment qui a accueilli, en son temps, pour les éduquer, les jeunes filles de la noblesse et de la bourgeoisie. Ouvert depuis 1968, le Musée des Ursulines présente des col...
