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À chaque ville de France sa spécialité

Publié le 13 juin 2019

À chaque ville de France sa spécialité
Angouleme
@aufortjerome / 123RF
La rédaction LE BON GUIDE

La rédaction LE BON GUIDE

Outre la gastronomie, la France possède de nombreuses spécialités. Certaines villes ont en effet développé un savoir-faire tout particulier quels que soit le sujet. Soie, bande-dessinée, horlogerie, accordéon… il existe bien des objets fait dans l’Hexagone dont on ne soupçonne même pas l’origine. On vous en dit plus !

 

Angoulême : Capitale de la bande dessinée

Ce n’est pas pour rien que le plus grand festival de BD est organisé dans cette ville. Depuis 1972, tous les ans, il a pour but de rassembler les passionnés de bande-dessinée autour de professionnels. Depuis sa création, il n’a cessé de gagner en prestige et en popularité, attirant à chaque édition de plus en plus de fans venus de France, d’Europe et pour certains du monde entier !

Pour célébrer comme il se doit son amour pour ce type de livres, la ville a même installé une Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image. En plein centre-ville, trois bâtiments lui sont entièrement dédiés et vous y trouverez un musée, une librairie-boutique devenue une référence, un centre de documentation, un cinéma et plusieurs bibliothèques.

 

Limoges : Capitale de la porcelaine

La ville doit sa réputation a son riche patrimoine mais encore plus à son activité de faïence. Depuis le Moyen-âge, elle s’est spécialisée dans cet art avant de passer à celui de la porcelaine. Vous pourrez en apprendre plus sur l’histoire de la porcelaine de Limoges en vous rendant dans la plus ancienne fabrique. La manufacture GDA – Royal Limoges se fera un plaisir de vous transmettre tous ses savoirs. Les différentes étapes de sa fabrication n’auront plus de secrets pour vous de même que les techniques de fabrication utilisées à l’époque et aujourd’hui et le soin appliqué aux détails. À ce jour, la porcelaine de Limoges est inégalée et elle le doit à sa tradition et à son progrès en constante évolution. Un véritable trésor !

 

Besançon : Capitale de l’horlogerie française

C’est à la fin du XVIIIe siècle que la ville devient capitale mondiale du temps. Auparavant située en Suisse, l’industrie horlogère doit faire face à un chômage intense et tout cet univers passe donc la frontière. Une école d’horlogerie sera même fondée en France en 1860 et elle signera l’avènement du monde de l’horlogerie dans l’Hexagone. Aujourd’hui, Besançon est devenue le pôle européen des micro-techniques et le pôle mondial des temps fréquence.

Remontez le temps grâce au musée et ses collections comprenant 1 500 montres que ce soit des ébauches ou des boîtes, une centaine d’horloges de parquet et de pendules et pas moins de 2 000 gravures liées à l’horlogerie. Rien de mieux pour plonger dans cet univers que de découvrir ses trésors datant du XVIe jusqu'au XIXe siècles.

 

Bordeaux : Capitale du vin

C’est dans l’Aquitaine que se trouve cette belle ville connue grâce à ses grands crus classés. Elle est considérée comme telle car elle compte près de 14 000 producteurs, près de 118 000 hectares de vignes dont 113 000 en AOC. Elle produit également 6 millions d’hectolitres, dont 5,6 millions en AOC, et ses 400 maisons participent à la commercialisation de 70 % de la production de vin de Bordeaux. Son savoir-faire lui a permis d’être classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2007. Si vous êtes amateurs de vin, c’est tout naturellement que vous vous y rendrez et notamment au salon Vinexpo qui se tient tous les deux ans et qui réunit 45 pays et 2 400 professionnels. Il s’agit sans conteste du plus grande salon mondial de vin et spiritueux alors ne le manquez pas !

Depuis 2006, une Cité du vin a même vu le jour. Ses courbes rappellent la forme d’un cep de vigne et ses reflets sont fidèles à ceux que l’on pourrait trouver dans un grand cru. Vous y découvrirez des animations, conférences, documentaires autour du monde de l’œnologie et vous pourrez même assister à des dégustations. Que demander de plus ?

 

Tulle : Capitale de l’accordéon

Tous les ans en septembre, la ville se transforme pour accueillir le festival des Nuits de Nacre. Cinq jours et cinq nuits de concerts attendent les amoureux du piano à bretelles. Tous les coins de rue, tous les restaurants, bars et terrasses seront animés de cette même joie et surtout de musique ! 90 concerts ont lieu et ce sont généralement 60 000 personnes qui s’y pressent. Ce n’est pas pour rien que la ville a pour slogan « L’accordéon Maugein Frères, un orchestre à lui tout seul ». Il faut dire que Tulle a été la première ville de France à ouvrir une classe d’accordéon en 1948, alors que le reste de l’Hexagone ne s’y est mis qu’en 1970. Tulle possède aussi la première collection d’Europe d’instruments à anche libre et depuis toujours, des musiciens s’y croisent.

 

Épinal : Capitale de l’image

Savez-vous pourquoi la ville est surnommée la « Capitale des Images » ? Épinal accueille depuis 1796 une Imagerie qui se visite encore aujourd’hui. On y trouve aussi un Musée de l’image, depuis 2003, dans lequel est géré la plus grande collection européenne d’images populaires. De nombreux événement sont organisés tout au long de l’année comme le chemin des images, une exposition itinérante présentant un voyage original de la ville. Tous les ans, les Imaginales, le festival des littératures de l’imaginaire a lieu en mai. Durant toute sa durée, vous pourrez découvrir des thèmes plus fantaisistes les uns que les autres.

Un musée est également accessible à tous ! Il vous présentera les anciens ateliers, les anciennes techniques et abrite l’une des plus importantes collections d’images populaires d’Europe.

En plus de ces établissements, un pôle de l’image est dédié aux nouvelles technologies de l’image et une école supérieure d’art permet à tous ceux qui le veulent de se plonger dans cet univers si particulier.

 

Thiers : Capitale de la coutellerie

Cela fait plusieurs siècles que la ville est le plus grand centre français de production coutelière. L’origine de cette spécialisation remonte au Moyen-âge lorsque les croisés auvergnats auraient remporté d’Orient le secret de sa fabrication. Cette légende est néanmoins démentie par le fait que la métallurgie thiernoise remonte au XIVe siècle. Deux siècles après, les premiers couteaux sont exportés en Espagne, aux Pays-Bas et en Lombardie et la coutellerie de Thiers commence à avoir une certaine renommée.

Même si le monde de la coutellerie a beaucoup évolué depuis sa création, que les techniques se sont perfectionnées et que l’électricité a réduit un certain nombres de problèmes, ce domaine reste très spécifique et Thiers l’a bien compris. On y trouve encore à ce jour près de 300 fabricants et artisans qui se mêlent à la perfection aux grosses usines qui ont vu le jour.

 

Grasse : Capitale du parfum 

Laissez-vous porter par vos sens ! Direction Grasse sur la côte d’Azur pour parcourir cette capitale mondiale. 10 % de la population est employé dans l’industrie locale de parfum, les plantations de jasmin et de fleur d’oranger sont monnaie courante et les maisons traditionnelles productrices de parfum nombreuses. Au départ spécialisée dans le tannage, il a fallu trouver une idée pour embaumer l’air infecté par l’odeur puissante du cuir. Les roses, jasmins, tubéreuses, mimosas, œillets, violettes et autres furent associées aux matières premières cultivées à la frontière. C’est cette association qui lui valu d’obtenir le titre de capitale mondiale et dès la fin du XVIe siècle, des parfumeurs d’Europe entière venaient à Grasse pour exercer ce métier et tirer le meilleur de cette situation paradisiaque.

En vous rendant au musée de la parfumerie, vous apprendrez à reconnaître des senteurs, à les différencier, à les associer… Vous comprendrez quelles techniques et quels végétaux utilisaient les professionnels et vous verrez une exceptionnelle collection de flacons dont se servait notamment Marie-Antoinette.

 

Saint-Claude : Capitale de la pipe de bruyère

Labellisée « villes et métiers d’art », Saint-Claude dans le Jura se niche au cœur des montagnes. Son nom évoque forcément la fabrication de la pipe de bruyère et la taille du diamant. Même si le bois de bruyère ne pousse pas dans la région, la ville fut un lieu de pèlerinage pour les moines au Ve siècle et des objets de piété en bois virent le jour. Un commerce se mit en place et ces objets tournés permirent à cette technique de se développer. Elle ne servait à la base que pour les religieux mais elle fut ensuite utilisée pour toute autre sorte d’objets comme des jouets pour enfants et au vu de l’expansion du tabac au XVIIIe siècle, c’est tout naturellement que la vile se mit à fabriquer des pipes. Contrairement à la pipe sanclaudienne à base de bois de buis qui donnait un goût à la fumée, le bois de bruyère est lui réputé pour être résistant au feu et à la chaleur et ne donne donc aucun goût additionnel.

Plus que simplement réservé aux fumeurs, la pipe est redevenue un accessoire de mode et des ateliers et des entreprises continuent d’en produire. Toujours sous le signe d’une haute qualité bien évidemment !

 

Lyon : Capitale de la soie

Ce n’est pas pour rien que l’on trouve à Lyon le musée des tissus. Créé au XIXe siècle, il regroupe la plus grande collection de tissus au monde avec 2,5 millions de pièces. Vous pourrez remonter le temps jusqu’à 4 500 ans plus tôt au temps des pharaons d’Égypte, passer par le Japon et les Amériques de même que la Chine, l’Orient, l’Italie et les Pays-Bas. Faites-y un tour et vous serez à coup sûr émerveillés devant la multitude de tissus se profilant sous vos yeux.

Bien qu’elle fut une découverte chinoise, la soie fut importée en France à partir du XIVe siècle depuis l’Italie. C’est Louis XI lui-même qui demanda à ce que Lyon devienne la capitale de la production de la soie au vue de sa proximité avec la frontière et des foires qui s’y tenaient tous les ans. La première fabrique ne se mit en place qu’en 1540 et depuis les pièces tissées ne cessent d’augmenter et les métiers à tisser de se propager.

Aujourd’hui, des écoles de tissage sont présentes en ville, des ateliers ouvrent leurs portes et des musées vous permettent d’en apprendre plus sur cet art.

 


Si les spécialités de France vous intéressent et que vous êtes plutôt gourmands, n’hésitez pas à lire notre article sur les spécialités culinaires de nos régions de France.

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