La rédaction LE BON GUIDE
C'est l'été, il fait chaud et beau et, comme chaque année, les plages sont prises d'assaut. Des hordes de touristes et d'autochtones envahissent les bords de mer, chacun tentant de coloniser son mètre carré de sable, durement gagné. Et pourtant, il y a de quoi détester la plage !
Le sable
On a beau dire que les plages de sable fin sont le paradis ultime, il n'en reste pas moins que ce fieffé minéral s'infiltre partout. Et le phénomène empire si votre voisin, ce traître vicieux, décide, dans un instant de candeur malicieuse, de secouer sa serviette à tout vent, vous aspergeant par la même occasion de grains minuscules et collants qui, à l'heure du pique-nique, viendront s'incruster dans votre sandwich jambon-beurre.Les galets
Certains vacanciers s'imaginent avoir trouvé la parade en optant pour des plages de galets. Détrompez-vous ! Ces cailloux grossiers se sont ligués afin de vous écorcher les pieds. Et non, vous n'avez aucune classe à sautiller sur la pointe des orteils, dans l'espoir, vain, de ne pas vous brûler la voûte plantaire en quittant la plage à 17h.Le monde en général
Essayez donc de retrouver votre parasol rayé bleu et blanc et votre serviette rouge dans cette foule de parasols rayés bleu et blanc et de serviettes rouges ! Pourtant, vous vous étiez juré, en allant vous baigner, de ne pas trop vous éloigner ni sur la droite, ni sur la gauche…Vos voisins en particulier
Ils font du bruit, secouent leur serviette, vous font de l'ombre, vous cachent la vue, passent leur temps à se retourner… La prochaine fois, promis, vous privatiserez une plage !Les coups de soleils
Le bronzage uniforme, le teint hâlé… Oubliez ! Quand bien même vous vous tartineriez de crème solaire toutes les deux heures, vous n'échapperez pas au teint « rouge écrevisse » et à la trace du livre oublié sur votre ventre pendant que vous dormiez.Les ballons
Eux aussi sont des incontournables. Qu'ils volent ou qu'ils plongent, qu'ils soient en mousse ou en plastique, qu'ils soient gros ou petits, ils finissent immanquablement dans vos jambes, ou sur le sommet de votre crâne, à vous, qui ne demandiez rien qu'un peu de paix et de soleil.Le vendeur de chouchous-beignets
Lui, on l'entend avant que de le voir. Il crie, dégoulinant de sueur, son large sombrero planté sur son front rougi par la chaleur et il arbore, fièrement, son plateau de friandises, brandi à bout de bras. Il crie mais parfois il chante aussi et émet des sons inimitables dont il passe le secret à ses successeurs.Le vent
C'est le plus grand allié de votre ennemi premier (vous savez, le sable). Ensemble ils décident de vous attaquer, l'un poussant l'autre dans vos bras, vos yeux et vos oreilles. Puis le vent, d'un air nonchalant, arrache du sable votre parasol qui vole, manquant au passage d'éborgner trois enfants occupés à jouer au ballon.Non, franchement, qui aime la plage ?
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